On fait court avec le titre, mais je suppose que vous avez compris de quoi il s’agit, je parle bien sur de la démission de Vic Gundotra de Google. Le père fondateur de Google+ quitte le navire, beaucoup d’interrogations demeurent quant à la suite donnée au réseau social de Google.
Je voulais vous livrer mon sentiment derrière tout ça, sachez que je vous éviterai une énième analyse que vous avez du lire dans vos nombreuses sources. Pour ma part, j’ai beaucoup regardé ce qu’il se passait sur le web à la suite de cette démission, c’est presque sur cet aspect-là que je réagis car j’ai franchement été stupéfait par les affirmations tenues par les sites / blogs / revues… D’ailleurs, vous ne vous y êtes pas trompé, les réactions sur Google+ envers les sites français, et d’autres plus connus tels que TechCrunch me montrent que les internautes ne sont pas si bêtes que ça.
Google envisage-t-il d’abandonner progressivement son réseau social ? Il semble évident que non, Google avait reconnu avoir raté le virage du réseau social il y a maintenant 3 ou 4 ans, ce n’est pas maintenant, alors qu’il tient une bonne base d’utilisateurs de plus en plus dynamiques, qu’il va s’arrêter en si bon chemin.
D’un point de vue technique, Google+ a été mis au centre de la nouvelle stratégie adoptée par Google, je ne vais pas tous les énumérer, mais vous avez tous entendu parler des commentaires YouTube, de l’impact de Google+ dans les résultats de recherche, de Google Hangouts… E-Alchimie a rédigé un excellent article à ce sujet, je vous invite à le lire, il dresse la liste des services liés à Google+ de façon exhaustive, neutre et donc parfaitement objective.
Alors bien sur, de même que ce qu’on observe dans la bataille Google / Apple, on a tendance à opposer aussi les pro Facebook / pro Twitter (dans une moindre mesure) / pro Google+. Qu’on se le dire, le départ de Vic Gundotra est une très mauvaise nouvelle pour Google, même si Google fait mine de ne pas baisser la tête. De nombreuses raisons à ce départ ont été évoquées, notamment l’énorme différent qui se serait constitué au sein même de l’équipe de développement du réseau social, mettant en avant le fait que Google a forcé les utilisateurs à utiliser Google+. Il n’y a pas vraiment de sources fiables pour confirmer cette idée, mais je reconnais que je la trouve particulièrement crédible (c’est d’ailleurs la seule chose que je trouve crédible dans tous ces articles « bullshits » que j’ai pu lire).
De mon côté, cette intégration forcée ne me dérange pas, pour la simple raison que je savais dès le départ que j’utiliserai Google+. Mais ma position n’est bien sur pas partagé par tous, certains n’acceptent pas l’obligation de rédiger les commentaires via le réseau social sur YouTube. De mon côté, je ferai une exception pour Gmail, je trouve l’intégration de très mauvais goût, le mélange de mes cercles avec les groupes de contacts ne me plaît pas du tout. En particulier, j’en ai marre de voir des profils de mes contacts professionnels s’afficher de partout sur mon Gmail. Bref, les goûts et les couleurs, hein…
Google va t’il s’en remettre ? Bien sur que oui. Même si Vic est (était) une figure emblématique de Google, il en était de même avec Marissa Mayer. Depuis son départ, vous avez vu une différence ?
Bref, ce que je veux dire dans tout ça, c’est qu’associer un différent (probable) au sein de l’entreprise et la mort de Google+, il y a un pas qu’il ne faut pas franchir. N’hésitez pas nous dire ce que vous pensez de toute cette histoire. Si vous avez loupé un passage, je vous laisse en sources toutes les lectures que j’ai pu faire….
PS: je propose à TechCrunch de supprimer tous leurs boutons de partage Google+, étant donné que G+ est mort-vivant… D’ailleurs, au moment où j’écris ces lignes, sur leur article pourri, il y a 3074 RT sur Twitter, 5125 +1 sur Google+, et 6700 Likes sur Facebook. Çà va, c’est pas trop moche pour un réseau mort-vivant !
- TechCrunch
- arsTechnica
- Google Plus Daily
- Droid Life
- Slate
- Next Impact
- Frandroid
- PhonAndroid
- Zebulon
- WebRankInfo (lisez-le, j’adore, ça permet surtout de comprendre pourquoi les deux journalistes de TechCrunch ont volontairement écrit un tissu d’âneries !)
- Presse Citron