En ce moment, sur les chaînes de télévision françaises, il y a un spot publicitaire pour les Chromebooks qui est diffusé. La vente du HP Chromebook 11 étant momentanément suspendue pour cause de chargeur micro-USB défectueux, c’est le HP Chromebook 14 qui est mis à l’honneur. Proposé par la FNAC, il paraît qu’on peut l’apercevoir dans le nouvel espace de vente de Google, à Paris Montparnasse.
De son côté, Microsoft, à côté de sa publicité pour la tablette PC Surface 2, continue sa campagne anti-Google.
La semaine dernière, il a commercialisé des T-Shirts et des tasses anti-Chrome. Le slogan affiché est « Don’t get scroogled », contraction de « screwed » et de « Google ». En français, cela pourrait se traduire par « Ne vous faîtes pas avoir par Google ».
Cette semaine, c’est à travers une vidéo que Microsoft dénigre les Chromebooks. Les principaux messages du spot « anti-publicitaire » affirment que « Les Chromebooks sont des briques s’ils ne sont pas connectés à Internet » ou encore que « Les Chromebooks ne sont pas de vrais PC et n’ont pas Microsoft Office installé dessus ».
[youtube]http://youtu.be/-y2mqoDjQXI[/youtube]
Je trouve étrange qu’une société puisse librement et explicitement dénigrer les produits d’un concurrent.
Les affirmations de ce spot sont partiellement vraies. Les Chromebooks fonctionnent sans être connectés à Internet. Ils peuvent par exemple lire des MP3 ou des fichiers vidéo. Certaines applications fonctionnent parfaitement hors-ligne. Par exemple, Google Keep permet de prendre des notes, GMail Offline permet de rédiger des mails sans être en ligne, … En septembre dernier, Google créait une collection nommée « Pour votre ordinateur » sur le Chrome Web Store afin d’y rassembler les Chrome Apps fonctionnant sans connexion à Internet. Elles ne sont pas nombreuses pour l’instant, mais il est très probable qu’il y en ait de plus en plus.
Éditeur de photos, prise de notes, éditeur de diagramme, agrégateur d’actualités… On peut déjà faire beaucoup de choses hors ligne sur un chromebook. |
Microsoft a donc un peu trop simplifié le message dans son spot. En revanche, il est bien vrai qu’un Chromebook n’est pas un « vrai PC » et qu’il ne fait pas tourner Microsoft Office. Il faut alors se rabbatre sur les applications Google Docs, Sheets et Slides. Mais Google Sheets ne fonctionne pas (encore) sans connexion à Internet et le mode déconnecté de Google Docs laisse un peu à désirer. Dans quelques mois, nous devrions cependant voir débarquer sur les Chromebook l’application Quick Office, racheté par Google il y a plus d’un an.
Cela ne m’embête pas tant que ça que Microsoft dénigre les Chromebooks de cette façon. J’aurais simplement préféré qu’ils dépensent leur argent autrement, par exemple pour expliquer que la Surface RT n’est pas un « vrai PC » non plus :).
Quick office beta est déjà sur mon chromebook, depuis la version 30 stable de Chrome OS, je crois. C’est activé par défaut, semble-t-il, je n’ai rien fait pour l’avoir et j’ai la version stable 31. IL faut toutefois ouvrir les docs à partir du file manager de chrome os.
Scroogle me parait surtout une contraction de Scrooge et Google.
Contrairement à ce que dit la pub de microsof, « not a real laptop », pour moi, le chromebook est un vrai laptop (« sur les cuisses »). C’est mon premier « sur les cuisses » que j’utilise vraiment de cette façon.
Non non, c’est bien « screw ». En langage moins poli, ça veut dire « te fais pas baiser par Google ».
De toute façon, cette histoire de « vrai PC » va finir par se retourner contre Microsoft. Un vrai PC, c’est un PC qui plante 😀
Oui, je pense que grâce à eux, on va entendre parler davantage des chromebooks
Le site Scroogle.com a le mérite de nous faciliter la tâche dans la recherche de notebook/netbook pas cher (à 249$) sous Windows 8: http://www.youtube.com/watch?v=9cTX1ztaEZ8
Vu que maintenant tout est connecté, ce reproche fait aux Chromebox est obsolète. Vu que maintenant le Cloud est présent partout, ce reproche est aussi obsolète. J’ai bien ri car la charge est tellement outrancière que je crois elle aura un résultat tout à fait contraire traduit par cette interrogation : qui sont ces Chromebooks ? Je vais me renseigner. Ce qui risque de se traduire par » Je vais l’essayer ! » Et croyez-moi, celui qui essaie un Chromebook ou une Chromebox ne revient jamais en arrière.