C’était inévitable, à force d’écrire des articles vantant les mérites de Chrome OS et autres services de Google, je me suis fait traiter de fanboy :mrgreen:. Pourtant, je croyais être un mec plutôt ouvert. En vérité, ce qui me passionne et m’obsède au point de passer mes week-ends à écrire sur ce blog, ce n’est pas tant la marque Google que le mouvement initié par le langage HTML5.
La fin des spécifications est prévue pour 2014, soit un peu plus de 7 ans de travail fournis par le W3C pour définir le nouveau standard du web. Il faut bien s’arrêter à un moment donné, histoire de fixer les idées, même si le WHATWG assurera l’évolution du langage après cette date. Le HTML5 est un standard vivant.
- Le navigateur qui parlait à l’oreille des machines
- Les machines qui parlaient à l’oreille du navigateur
Avec Chrome OS, Google a mis en place un nouveau paradigme, où le système d’exploitation se met au service du navigateur et non l’inverse. L’OS ne sait plus dialoguer directement avec les applications et le navigateur n’en est plus vraiment une. Toute la réussite de cette entreprise tient dans la capacité du langage à fournir des applications ergonomiques et performantes.
La technologie Native Client, les Chrome Packaged Apps… sont très fortement liées au navigateur Chrome, en version fixe uniquement pour l’instant. Force est de constater que le standard HTML5 n’est pas suffisant pour proposer certains types d’applications, les jeux 3D de qualité console notamment.
Avec Firefox OS, la Mozilla Foundation reproduit le paradigme mais reste fidèle à 100% au standard. Le choix du mobile a peut-être été fait pour viser la plus grande masse potentielle d’utilisateurs, mais je le trouve aussi pertinent parce qu’il y a peu d’usages mobiles auxquels ne peut répondre HTML5.
- Le mec qui ne sait pas expliquer pourquoi c’est le bon choix
Qui ose te traiter de fan boy ! xD
Le HTML5 est bien pour poser les bases et permet d’avoir le même rendu quelques soit le navigateur (comme tu as dit dans l’article). Je trouve que c’est l’essentiel du web.
Lorsqu’on veut faire une application plus évolué on se rend compte que c’est plus gourmand que du flash (qui se voulait aussi multi-plateforme), malgré l’évolution des moteurs javascript.
Et du coup pour un smartphone, pour une même utilisation (à l’extrême : un jeu), il faudrait un smartphone plus puissant, ce qui ne sera pas plus avantageux pour le consommateur.
J’ai donc un avis mitigé sur ça. Il faudrait aller plus loin dans la démarche et faire par exemple un Native Client standard, mais on connait la « guerre » entre les gros pour imposer leur format ….
D’après Louis Nauges, d’ici 2013, « les performances des postes de travail équipés d’un bon navigateur HTML5 n’auront plus rien à envier aux applications natives ». Tu as peut-être déjà lu sa dernière série d’articles:
http://nauges.typepad.com/my_weblog/2012/07/quels-fournisseurs-pour-les-postes-de-travail-de-demain-des-guerres-sans-merci-en-perspective-premi%C3%A8re-partie-s.html
Il y va fort: En 2015,
« ChromeOS aura une part de marché supérieure à Windows 8 sur les PC portables professionnels.FirefoxOS aura une part de marché supérieure à Windows Phone 8 et BlackBerry sur les smartphones ». J’ai aussi appris une chose en lisant ses articles: « Microsoft a confirmé que Windows 7 sera maintenu jusqu’en janvier 2020 ». Comme on commence tout juste à y passer là où je bosse, ça veut dire que j’en ai pour encore 8 ans à travailler sur Windows :'( si je ne change pas de boîte d’ici là.
Intéressant l’article en lien, la lecture en vaut la peine. Si l’hégémonie du Html5 s’avère vraie, en tout cas, Google sera prêt. Pourtant, il n’entrevoit pas une pénétration très importante de Chrome OS, ce qui est un peu paradoxal. À quoi bon iOS ou Android si tout se fait en Html5, l’OS le plus optimisé pour cet usage devrait se tailler une place, non?
Par ailleurs, même si je trouve parfois ridicules les craintes de ceux qui ont peur du Cloud mais échangent à peu près n’importe quoi par email, il reste que la conversion au Cloud mérite réflexion.
D’une part, il y a des enjeux comme ceux soulevés par l’article que Florian avait traduit (en 5 parties).
D’autre part, je suis tombé sur l’article de quelqu’un qui a temporairement perdu toutes ses données: Macbook, téléphone et tablette réinitialisés, compte Google supprimé, tout cela par un pirate.
Il y a deux raisons qui me poussent vers le Cloud: la mobilité et en finir avec la servitude du PC (configurer l’OS, faire les backup, me demander si je devrais en faire plus au cas où je serais victime d’un vol ou d’un incendie, réparer les bêtises des proches, mettre à jour mon matériel et on recommence à l’étape 1, …). Et du coup, je me demande si le Cloud va vraiment me libérer.
j’ai oublié le lien pour l’article:
http://www.emptyage.com/post/28679875595/yes-i-was-hacked-hard
en anglais
Le sujet est trop vaste et intéressant pour être restreint à cette case de commentaire. Je pense que j’écrirais une suite à « I’ve seen the future, it’s in my browser », traitant davantage du « cloud OS ».
Yvan, j’ai traité la série d’article, programmés une fois par jour jusqu’à mercredi inclue.